Je vais mourir sans vraiment comprendre la motivation stupide d’un entourage ayant toujours refusé de me voir tel que je suis. Certes, certains sont issus de familles où la culture était vide de sens, mais pas tous. Bon, il est vrai que ma forte personnalité gêne les cons qui n’ont que le talent de leur médiocrité morbide. Alors inlassablement je vais continuer à transmettre des faits pour la descendance. Voici, Émile Guillaume qui fut le deuxième mari de ma grand-mère, le père biologique de ma mère du nom Trichet était musicien, professeur de musique à Paris et commerçant d’instruments de musique dans le 14e, (voire photo ci-dessous avec ma mère ma grand-mère et Émile Guillaume), je n’ai jamais connu ce dernier et ma mère a toujours refusé de parler de lui, alors, j’ai cru jusqu’à un âge avancé qu’Émile Guillaume était mon seul grand-père.
Émile Guillaume est né à Paris, en 1900, bien que de souche bretonne par ses aïeux, dont deux furent maires de Questembert. IL fut diplômé et lauréat de l’École des beaux-arts de paris, il décide, en 1928 de fuir Paris pour s’installer à La Baule avec sa maîtresse et la fille de cette dernière, (ma grand-mère et ma mère de huit ans). Émile Guillaume peint des fresques régionalistes, des scènes de pêcheurs du Pouliguen, de paludiers de Saillé, de mareyeuses du Croisic ou paysages de la presqu’île guérandaise. Émile Guillaume a surtout été très très inspiré par le style pictural instantané de Mathurin Méheut , ce qui me faisait dire enfant qu’il copiait, mais , factuellement nos confrontations très agitées ont forgé ma démarche artistique singulière. (Voir l’espoir est volonté). Grâce à l’art je suis son seul descendant, biologiquement il n’a aucune descendance.